Le B.I.A. a 50 ans
Retour en images sur cet anniversaire
C’est en effet en 1968 que le brevet d’initiation aéronautique a remplacé le brevet élémentaire des sports aériens, lui-même issu des loisirs dirigés mis en place par Jean Zay, le ministre de l’Education nationale du Front populaire. Et c’est à partir de 1968 que s’établit l’équilibre entre l’Education nationale, les fédérations et le ministère des Transports.
Aujourd’hui, le succès de ce diplôme et de son enseignement dans des situations très diverses est spectaculaire.
C’est en effet 11 000 candidats qui le passent chaque année, dont 2 700 filles. Le BIA est un ovni dans l’Education nationale, car il ne correspond à rien d’existant et il se nourrit d’une relation incessante avec les fédérations réunies au sein du CNFAS (Conseil national des fédérations aéronautiques et sportives), avec le ministère des Transports, la DGAC, le GIFAS, la FNAM, le ministère des Sports et les armées.
Le BIA est la jonction de l’éducation et du monde de l’aviation et de l’espace ; un pont entre passion et raison, savoir et pratique, professionnel et amateur, civil et militaire. Son histoire ancienne et prestigieuse démontre sa valeur et son intérêt.
Cette réussite depuis l’origine est liée avant tout au maillage exceptionnel des clubs et des terrains qui font de la France avec les USA les premiers pays de culture aéronautique.
Toutes les activités sont présentes : avion, planeur, ULM, vol libre, ballon, parachute, modélisme, hélicoptère, construction amateur. Toutes contribuent à maintenir vivant ce désir de voler où les pilotes professionnels ou de loisirs, les ingénieurs et tous ceux dont le métier est lié à l’aéronautique et au spatial trouvent naturellement un espace commun pour vivre leur passion.